Once again

Je ne devrai jamais arrêter d'écrire ici, je l'ai déjà dit. Je confirme.

Hier, je suis arrivé au point ou je ne me supporte plus. Je l'ai expliqué à mon mari, en quelques mots. De manière très neutre et moins passionnée que moi, il m'a dit que si je ne faisais rien, rien ne changerait.

Déclic.

Je me lamente et je ne bouge pas, trop (pré)occupée par la gestion du stress boulot/vie privée, enfants à éduquer, maison à tenir.

"Prends du temps pour toi", m'a-t-il encore dit.

Ma première réaction fut de penser : "oui mais quand? ". J'ai déjà du mal à jongler avec 18 heures par jour. 
Pour grignoter et foutre en l'air 2 jours d'effort par semaine, ça pas de problème, je trouve toujours du temps.

Re-déclic.

Je suis enfin en vacances. Si je n'arrive pas à me reprendre en mains à présent, quand y arriverai-je?

Il fait chaud, on frise les 36 degrés. Et j'ai envie de camouflage. Je me sens mal à l'aise, encombrée par mon propre corps. J'ai fais les soldes hier, par miracle j'avais quelques heures de libre. Je suis revenue bredouille. Rien. Vraiment rien.

Etre mal dans sa peau et aimer à ce point les vêtements, c'est limite incompatible. Mon rêve est d'avoir une belle garde-robe, des vêtements dans tous les styles à assortir en fonction de mon humeur. A coordonner - ou pas - entre eux. Et que chaque tenue me rendre simplement bien dans ma peau. Et ce n'est pas dans ce corps que je réaliserai ce rêve. Pas de mon point de vue, en tous cas.

Comme je l'ai déjà expliqué, c'est une maladie qui fait que. Je n'ai pas choisi d'être intolérante au(x) sucre(s) et de prendre du poids aussi rapidement. Je l'oublie ou je l'occulte régulièrement, parce que c'est contraignant. Je n'ai jamais aimé les contraintes.

Il va falloir faire avec. Je veux faire avec.

Pesée demain matin. Mais je commence aujourd'hui !

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